Dans des pays normaux, les intellectuels discutent des idées dans le sens du respect et de la réciprocité. Leur objectif est pour chacun, d’utiliser leur intellect pour construire une réflexion rigoureuse qui ouvrira les consciences de ceux qui les suivent. La contradiction devient ainsi un axe majeur dans l’évolution et la découverte de d’autres angles de réflexions.
Le débat peut être intellectuel, participatif ou contradictoire à condition que chaque participant respecte les règles de base d’un débat normal: la cohérence, l’acceptation de l’autre, La tolérance et l’évolution dans les idées. On peut à la fin tirer de bonne conclusion, faire une bonne synthèse et les parties se séparent dans la convivialité. Mais en ici chez nous, les débats sont sans fondements.
Sur les réseaux sociaux, dans les médias ou même dans la rue. Pour débattre avec quelqu’un, on cherche d’abord à connaître son appartenance politique, son clan, son grade académique et même ses rapports avec le pouvoir. Ainsi, on ne débat plus, on s’insulte, on se divise, on règle les comptes, défend son camp, construit la provocation, le mensonge, la manipulation, la calomnie, l’intimidation et la bêtise.
À la fin chacun choisi de rester dans son camp. Le cerveau est anesthésié et on constate que la médiocrité contrôle les codes académiques. Ceci est valable pour l’élite, l’intellectuel comme l’homme de la rue.