Anse-à-Pitres fait partie de l’arrondissement de Belle-Anse du département du Sud-Est. Elle a deux (2) sections communales. Anse-à-Pitres est l’une des communes les plus dépourvues en infrastructures. Commune frontalière par sa zone urbaine et le quartier de banane. Elle a un climat assez chaud. Le relief dominant est la plaine et elle a deux (2) zones d’extension : Aviation et la Saline qui sont considérées comme des « bidonvilles ». Ses habitants s’appellent Anse-à- pitois.
Superficie 187.04 km². En 2003, la population de cette commune était évaluée à 21846 habitants.
Dans le domaine de l’éducation, le Ministère de l’Education Nationale et de la Formation Professionnelle n’est pas représenté dans la commune. Les inspecteurs du bureau départemental situé à Jacmel visitent la commune quand c’est nécessaire. Il n’y a pas de Kindergarten dans la commune d’Anse-à-Pitres, vingt et un (21) écoles dont cinq (5) publiques et seize (16) privées ont été inventoriées dans la commune. Au niveau secondaire, la commune n’a qu’un (1) école, avec seulement trois (3) professeurs et trente-huit (38) élèves. Il n’y a pas d’école technique et professionnelle, ni centre d’alphabétisation, ni université.
En ce qui a trait à la santé, le Ministère de la santé Publique et de la Population n’est pas de représenté dans la commune. Par contre, on a inventorié un (1) centre de santé sans lit et un 1) dispensaire situé dans le quartier-de-banane. Un (1) médecin et trois (3) Auxiliaires forment le personnel de santé de ces établissements.
Pour la religion, on compte plusieurs cultes dans la commune. Cependant le nombre de temples et d’églises ou de chapelle n’est pas trop important.
La commune n’est pas bien pourvue en eau, c’est pourquoi le nombre de puits est important. On se sert de l’eau des puits pour tous les services domestiques.
La commune d’Anse-à-Pitres n’est pas électrifiée. En ce qui a trait à la communication, au moment de l’inventaire, un projet d’implantation d’une annexe de la Téléco était en cours et la commune ne dispose pas encore d’un service postal. Pour la voirie, les routes sont en terre et en mauvais état. Les voies qui relient la ville et les sections communales entre elles sont constituées de chemin ou de sentier. Dans le domaine de la presse, on trouve seulement une station de radio dans la commune.
Sur le plan économique et financier, la situation globale de l’Anse-à-Pitre n’est pas différente de celle des autres communes du Sud-Est. On remarque l’inexistence d’hôtel, de pension, de banque, de port, d’aéroport. Seulement un (1) sous commissariat avec vingt-deux (22) policiers de sexe masculin, un tribunal de paix et un bureau d’état civil font partie des infrastructures administratives et judiciaires de la commune d’Anse-à-Pitres.
Les activités commerciales sont les plus importantes dans la commune. Les échanges commerciaux se font surtout avec les communes avoisinantes (Thiotte et Grand-Gosier) et avec la République voisine via la frontière à Pédernales. D’ailleurs, un marché frontalier y a été construit pour desservir les habitants des deux cotes de la frontière.
L’activité agricole n’est pas très importante dans la commune, d’ailleurs le Ministère de l’agriculture n’y est même pas représenté.
Dans le domaine de la culture et des loisirs, la commune est presque dépourvues de tout, il n’y a pas de bibliothèque, de musée, de salle de théâtre ou de cinéma etc. Il existe Sept (7) gaguères qui fonctionnent pendant cinq (5) jours de la semaine. Le football est le seul sport pratiqué dans la commune sur un terrain en mauvais état. On notera toutefois l’existence de plusieurs personnages centenaires dont certains atteignent 112 ans.