Commune de l’arrondissement de Jérémie du département de la Grand-Anse se trouvant à 27 km à l’Ouest de Jérémie. Du temps des Indiens, la ville de Bonbon s’appelait Trou Bonbon. Suivant ce que rapportent la petite histoire, les français et les espagnols fréquentait le port de cette ville pour acheter du bonbon sirop. Elle fut fondée en 1927 et élevée au rang de commune en 1933. Elle compte une seule section communale : Désormaeaux. La ville de Bonbon est côtière, son relief est la plaine et son climat est chaud. Désormeaux, sa seule section communale est intérieure son relief est le plateau et son climat est normal. Il fait frais entre décembre et février. La pêche, le café, la canne-à-sucre représentent les principales activités agro- économiques de la commune.
Superficie 36.59 km². En 2003, la population de cette commune était évaluée à 6754 habitants dont 90% vivaient en milieu rural.
Dans le domaine de l’éducation, le Ministère de l’éducation national et de la Formation Professionnelle est représenté dans la commune depuis dix-neuf (19) ans par un bureau d’inspection scolaire. Seize (16) écoles primaires (niveau préscolaire compris) en majorité privées, une (1) école secondaire et une école technique et professionnelle ont été inventoriées dans la commune. Elle n’a ni centre d’Alphabétisation, ni université, ni école supérieure.
Le Ministère de la santé et de la population dans la commune n’est pas représenté dans la commune. il n’y qu’un dispensaire. Le Service sanitaire de la zone est assuré par deux (2) infirmières diplômées, une auxiliaire et deux (2) agents de santé.
Du côté de la religion, onze (11) églises (temples et chapelles comprises), ont été dénombrées dans la commune. Le nombre d’églises catholiques et baptistes se révèlent être les plus nombreux.
En ce qui concerne les infrastructures technique, la commune de Bonbon est très mal dépourvue. Elle a une rivière et trois (3) sources. Elle n’est pas électrifiée. Il n’y a pas de téléphone, de service postal, de station de radio et de station de télévision.
En termes d’infrastructures économiques, la commune est également très pauvre. Les activités économiques telles que : la pêche et l’agriculture sont les plus répandues. La commune est dépourvue d’établissements commerciaux, on n’a inventorié que quatre centres de provisions alimentaires.
Quant à la culture et aux loisirs, il n’y a ni bibliothèque, ni musée, ni salle de théâtre et de cinéma dans la commune ; cependant on pratique le football et le basket-ball sur deux espaces de jeux disponibles au niveau de deux centres d’enseignement.