Commune de l’arrondissement de Fort-Liberté et chef lieu du département du Nord-Est se trouvant à 37 km à l’Est du Cap-Haïtien. La ville de Fort-Liberté a porté successivement les noms de Puerto Real, Bayaha, Fort-Dauphin. Située par 19 ͦ 40’ de latitude Nord et 71 ͦ 50’ de longitude Ouest, elle fut fondée par les Espagnols en 1503 et élevée au rang de commune vers 1674-1676. Elle faisait partie des anciennes fortifications du pays au 18ème siècle. Elle a quatre (4) sections communales : et un (1) quartier. Elle est côtière, son relief dominant est la plaine et son climat est normal. Ses habitants portent le nom de Fort-Dauphinois. La canne-à-sucre, les oranges, la chaux, le sisal, les bois de campêche et la pêche représentent les principales activités économiques de la commune.
En 2003, la population de la commune de Fort-Liberté était estimée à 30110 habitants pour une superficie de 255.43 km².
Le Ministère de l’Education Nationale et de la Formation Professionnelle est représenté dans la commune de Fort-Liberté par une direction départementale. La répartition des établissements scolaires est la suivante : Un (1) Kindergarten, trente-et-une (31) écoles primaires dont dix (10) publiques, dix neuf (19) privées et deux (2) de type congréganiste. Au niveau secondaire, on dénombre une (1) école publique et six (6) écoles privées. De plus, la commune de Fort-Liberté contient dix (10) écoles professionnelles, deux (2) centres d’alphabétisation, une (1) faculté et une autre école supérieure.
Le Ministère de la Santé Publique et de la Population est représenté dans la commune par un bureau départemental. Comme établissement de santé, on y retrouve deux (2) centres de santé, un (1) dispensaire, deux (2) cliniques et un (1) hôpital. De plus, huit (8) médecins, deux (2) dentistes, dix-huit (18) infirmières, onze (11) auxiliaires, quarante (40) matrones certifiées et deux (2) techniciens de laboratoire assurent le service sanitaire au niveau de la commune.
Du côté de la religion, près de vingt-six (26) temples (églises, chapelles et station) comprise ont été recensés dans la commune.
La commune de Fort-Liberté a une représentation politique, deux (2) organisations, populaires, deux (2) ONG et une (1) organisation internationale.
En ce qui a trait à la disponibilité en eau, la commune a une (1) rivière utilisée pour l’irrigation, trois (3) puits utilisés pour l’arrosage de certaines portions de terre et des fontaines publiques munies d’une quinzaine de pompes.
Seule la ville de Fort-Liberté est électrifiée ; la fréquence d’alimentation est de quarante-deux (42) heures en moyenne par semaine.
Sur le plan de la communication, la commune a un bureau de téléphone doté de deux (2) lignes fonctionnelles (deux cabines). Il y a également un bureau postal, trois (3) stations de radio, et un journal (hebdomadaire).
Pour les infrastructures économiques et financières, la commune a deux {2) hôtels, huit (8) restaurants (deux de taille moyenne, et six petits) un (1) banque, une (1) caisse populaire.
Le commerce, l’agriculture, la pêche, l’artisanat restent les principales activités économiques de la commune de Fort-Liberté. Quatre(4) matériaux de construction, Vingt-quatre (24) centres de provision alimentaire, cinq (5) grandes boutiques et quatre (4) dépôts y ont été répertoriés. De plus, on y compte trois (3) pharmacies, un (1) salon de coiffures, une (1) photocopie et un (1) dry cleaning.
Quant à la culture et au loisir, la commune n’a pas de musée, ni de salle de théâtre, ni salle de cinéma. On y retrouve une (1) bibliothèque municipale. Le football est le seul sport pratiqué dans la commune.
Pour les monuments et sites, la commune de Fort-Liberté a deux (2) forts : le Fort Saint-Joseph qui vient partiellement d’être restauré et le fort la Bouque.