Commune de l’arrondissement d’Anse–d’Hainault du département de la grand-Anse. La ville des Irois fut fondée en 1625 par deux Irlandais et élevé au rang de commune en 1952. Elle a un (1) quartier : Carcasse et tois sections communales : Bel-Air, Bélizaire, Matador.La commune est baignée par la mer. Son relief est la plaine et son climat est considéré comme chaud jusqu’au mois de novembre et, de nobembre à février il fait un peu froid. Ses habitants s’appellent Iroisien. Le cacao représente la principale activité économique de la commune.
Superficie de 131.63 km². En 2003, la population de la commune des Irois était de 17340 habitants dont 78% vivaient en milieu rural.
Le Ministère de l’Education Nationale et de Formation Professionnelle est représenté dans la commune depuis trois (3) ans. Dix-huit (18) Kindergartens (prescolaires compris), trente-sept (37) écoles primaires en majorité privées et une (1) école secondaire ont été inventoriées dans la commune. Elle n’a pas d’école technique et professionnelle, ni de centre d’alphabétisation, ni d’université, ni d’écoles supérieures.
Sur le plan de la santé, le Ministère de la Santé publique et de la population n’est pas représenté dans la commune. Il y a qu’un (1) dispensaire et (1) centre de santé sans lit. Le service sanitaire de la commune est assuré par trois (3) médecins diplômés, deux (2) infirmières, trois (3) auxiliaires et quelques agents de santé.
Dans le domaine de la religion, vingt-sept (27) cultes ont été dénombrés dans la commune. Le nombre d’églises (chapelles et stations comprises) se révèlent être plus important pour les confessions comme catholique et baptiste.
Concernant les ressources en eau, la commune des Irois a sept (7) rivières et dix-huit (18) sources ont été inventoriées. Du coté d’électricité et de la communication les Iroisiens ne disposent ni d’électricité, ni de téléphone. Le service postal est presque inexistant. Dans le domaine de la Presse, il n’y a une station de radio, mais pas de station de télévision.
Au niveau des infrastructures économiques et financières, la commune n’est pas bien pourvue. L’économie de la commune repose essentiellement sur l’agriculture et la pêche. A part quelques dépôts et centres de provisions alimentaires qui se trouvent dans la ville et dans la section communale de carcasse, la commune est dépourvue d’établissements commerciaux. On y retrouve par contre trois (3) pharmacies.
Quant à la culture et au loisir, on ne retrouve pas de bibliothèque, ni de musée dans la commune. Elle a deux salles de théâtre et une salle de cinéma. Pour la pratique du football, six (6) espaces de jeu sont disponibles et la place publique sert de terrain aux pratiquants du basket ball. Le volley ball est joué un peu partout dans la commune des Irois.